Les ouvriers qui multiplient les séquestrations de patrons, ne supportent plus – et on les comprend – que leur avenir soit derrière eux, mais ils ne rejoignent pas Besancenot pour cela, bien au contraire. Eux, cherchent des solutions, pas des feuilletons.
Que Corinne Lepage et son Cap 21 quittent le navire MoDem, que Jean-Luc Bennhamias se demande aujourd’hui s’il a bien fait de quitter les Verts, n’ébranle pas les certitudes de François Bayrou. S’il n’en reste qu’un, il sera celui-là.
Sarkozy a demandé à François Fillon de démissionner en 2011 afin qu’il soit lui, Fillon, candidat à la présidentielle dès le début de l’année suivante.
Quant à François Fillon, même s’il est totalement assimilé à la politique suivie depuis 2007, l’activisme phénoménal de son patron l’aura préservé de toute responsabilité et de toute accusation, puisque semble-t-il, il ne décidait de rien. Plaisante situation, et preuve par l’absurde de l’irrationalité de la politique : Premier ministre depuis trois ans, Fillon passe quand même, aux yeux des Français, pour un homme neuf.
Le chapitre sarkozien se clôt. Un autre va commencer dans la plus totale incertitude : la seule chose dont nous pouvons être sûrs, c’est que chacun devra prendre ses responsabilités. Plus d’échappatoire. Pour personne.
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Rappel : Pourquoi Sarkozy va partir et comment nous allons l'aider, auteur : Judas, éditions Denoël, sortie du livre le 15 avril 2010 dans toutes les bonnes librairies.
