jeudi 1 avril 2010

Nouveaux extraits

La politique est morte et nous ne la regretterons pas. La politique est morte, entre autres causes, parce qu’une certaine gauche a remplacé l’extrême droite dans son fanatisme borné, ses principes sectaires et ses repentances diverses érigées en dogmes.

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Affolée, virevoltant à toute vitesse contre les néons de la réalité, la gauche radicale a perdu le nord et s’est réfugiée dans un gauchisme salivaire qui masque difficilement sa perdition.

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Qui ne préfère l’agitation de Sarkozy à l’immense léthargie d’hier et d’avant-hier ? Sarkozy était un mal nécessaire : il fallait ce simulacre d’électrochoc pour réveiller une masse infantilisée par les promesses des uns et les trahisons des autres, persuadée qu’on lui fournirait toujours le vivre et le couvert et que la crise mondiale, tel le nuage de Tchernobyl, contournerait la France sans jamais la polluer.

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Une France sous la houlette de Martine Aubry, cela peut inquiéter. Les 35 heures ont aidé la France comme la corde aide le pendu ; l’époux de madame Aubry, l’avocat Brochen, est le défenseur d’un certain nombre de groupes islamistes du Nord et a plaidé notamment, dès 1993, pour des filles qui souhaitaient à toute force porter le voile. Sans parler d’une piscine municipale de Lille où les horaires sont partagés entre hommes et femmes, ce qui en dit long sur les conceptions laïques et républicaines d’une certaine gauche à géométrie variable.

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D’ores et déjà, nous savons que Ségolène Royal ira son chemin présidentiel jusqu’au bout en 2012 ; si elle n’est pas adoubée officiellement par le PS, elle présentera une liste dissidente et ne se dérobera pas devant ce qu’elle estime être son destin. A bon entendeur socialiste, salut.

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Dominique Strauss-Kahn a toujours été contre le capitalisme : tout contre.

Rappel : sortie du livre le 15 avril 2010 aux éditions Denoël.